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Pochette pour ciseaux précieux

Vous aussi vous avez des soucis 😏 pour transporter vos précieux petits ciseaux de broderie ? je vous propose de leur confectionner une pochette personnalisée.

Voici la première que je viens de réaliser … je vais vous décrire les étapes mais aussi les erreurs et pièges à éviter !

La conception

🤔 Comme toujours il convient de bien réfléchir à l’objectif de l’objet que nous voulons réaliser !

Dans ce cas précis, il s’agit de protéger mes ciseaux, mais aussi les tissus avec  lesquels je les transporte, sans oublier les sacs … ma pochette doit donc être solide, avec notamment une zone bien renforcée en regard des pointes. Elle doit beaucoup me plaire. Enfin je dois prendre du plaisir à la réaliser.

Comme toujours j’ai commencé par réfléchir à sa forme et au moyen de fermeture (bouton, bouton-pression, languette, etc.). J’ai fait quelques croquis. Ma pochette sera en fait un fourreau triangulaire avec une boutonnière et un bouton dans la partie supérieure.

Ensuite j’ai réfléchi aux matériaux à utiliser pour répondre au cahier des charges : j’ai choisi d’utiliser du vieux drap épais pour la zone renforcée, et des tissus plus fin pour l’intérieur et le dessus.

Enfin j’ai décidé que la décoration serait une broderie machine à mains libres utilisant des fils de couleurs variables.

Mais vous le verrez les idées du départ doivent souvent laisser place à d’autres choses au cours de la réalisation : soit parce qu’on change d’inspiration😊, mais plus souvent pour s’adapter aux surprises… 🙄

La réalisation

Comme toujours la réalisation m’a réservé pas mal de surprises 😳… et pas toutes heureuses 😞

Pour cette première pochette j’ai choisi ma paire de ciseaux la plus précieuse. Elle mesure 11 cm de hauteur. Je l’ai posée sur le tissu que j’avais décidé de broder et ai tracé le contour avec une marge que j’ai jugé suffisante 🤔…

Pour broder à mains libres, mon tissu étant assez fin je l’ai disposé  sur du thermocollant épais pour lui donner de la tenue avant de l’insérer dans mon cercle à broder. Je suis partie sur des motifs évasés pour suivre la forme de ma pochette et j’ai utilisé pour chacune des 2 faces 3 fils différents dans la canette et un Monofil pour le fil supérieur. Pour le point j’ai utilisé un point zig-zag à 1.5mm de diamètre, tension fil supérieur 7/10, et aucune tension pour le fil de la canette, ce qui permet d’obtenir un effet de dessin par pointillés.

Recto et verso

A ce stade du travail j’étais très satisfaite du résultat de ma broderie🤗 … je n’entrevoyais pas encore les problèmes à venir.

Lors de l’étape suivante j’ai cousu les 3 épaisseurs de tissu de la partie supérieure sur l’envers. J’ai retourné mon travail sans problème, si ce n’est que j’ai constaté que je n’avais plus assez d’espace pour insérer une boutonnière sur l’un, ni coudre un bouton sur l’autre sauf à empiéter sur la zone brodée 🙄…

La dernière étape a consisté à coudre mes 2 faces envers contre envers puis à les retourner. Et 2ème déconvenue, il m’a été impossible de retourner complètement mon fourreau, et ce malgré des bords retaillés et crantés au plus près des coutures😬. Pour le coup le fond du fourreau s’est trouvé très très renforcé …👍 mais mes ciseaux de 11 cm ne rentrent plus entièrement🙄.

Là encore, j’ai dû m’adapter et j’ai dédié cette 1ère pochette pour une paire de ciseaux plus petite😊 mais comme comme cela ne suffisait pas, je me suis plongée dans ma boite aux trésors de boutons et autres boutons-pressions… J’ai opté pour 2 petits boutons reliés par un petit élastique noir (initialement destiné aux nattes de ma petite fille).

Les conseils

Vous l’aurez compris je suis tombée dans plusieurs pièges … Rien de bien original à cela. Mais ce qu’il faut retenir c’est que généralement il est possible de trouver une solution avant de tout jeter et reprendre à zéro.

Par contre, les erreurs ne sont utiles que si nous en tirons des leçons pour éviter de les reproduire.

Ce que j’ai retenu avant de me lancer dans la conception de la prochaine:

1- Prévoir une marge généreuse (> 3 cm) pour les coutures autour de la zone brodée.

2- Pour la version avec boutonnière dans la partie supérieure laisser un espace suffisant lorsque vous brodez.

3- Pour le fourreau, il faut opter pour une extrémité moins pointue pour tenir compte des multiples épaisseurs

4- Enfin globalement prévoir pour la pochette une taille très supérieure à celle de la paire de ciseaux à laquelle elle est dévolue, sous peine de ne pas pouvoir la rentrer entièrement.

A VOUS DE JOUER !!!

A chaque étape, vous êtes seul maître à bord. Vous n’êtes pas fan de la broderie machine ? brodez à la main … ou ne brodez tout simplement pas et choisissez des tissus que vous aimez.

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Carnets et Compagnie …

Une amie m’a soufflé l’idée de valoriser mes « Petites pièces de récupération sashiko-boro et compagnie » en les utilisant pour confectionner des carnets. Super idée ! et je l’en remercie.

Voici donc les 6 premiers exemplaires.

Récupération batik de mola-broderie sashiko bambou blanc (15×21 cm)
Récupération batik de mola-broderie sashiko bambou blanc (12×16.5 cm)
Récupération batik de mola et fibres teintes-broderie sashiko bambou teint (12×16.5 cm)
Récupération batik de mola et fibres teintes-broderie sashiko bambou teint (12×16.5 cm)
Récupération batik de mola, verre poli Croatie, fibres teintes-broderie sashiko bambou teint (15×21 cm)
Récupération batik de mola, verre poli de Croatie et fibres teintes-broderie sashiko bambou teint (12×16.5 cm)

Et pourquoi pas une nouvelle piste pour de petites pièces de broderies de restes de fibres diverses que j’ai teintes à la main. En voici 2 exemples.

Camaïeu bleu-verts, récupération de fibres teintes et broderie machine (12×16.5 cm)
Camaïeu bleu-verts, récupération de fibres teintes et broderie main (12×16.5 cm)

Une autre façon de valoriser mes petits boutons de mokumé et tissus brodés façon sashiko. En voici 2 exemples.

Boutons verts Mokumé et broderie sashiko bambou blanc (12×16.5 cm)
Boutons bleus Mokumé et broderie sashiko bambou blanc (12×16.5 cm)

Ces carnets sont à vendre au prix de 35€. Ils seront bientôt disponible sur ma boutique en ligne.

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Mobile-Textile « Horizons » : Tutoriel

Voici l’histoire de ce mobile-textile

J’avais peint il y a 20 ans de la soie pour réaliser un patch dont les motifs étaient les classiques « Ananas ». De nombreuses fois en regardant ce patch que j’aime beaucoup je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose de ces belles chutes.

« Horizons« 

Comme vous pourrez le constater sa réalisation, si elle demande patience et application, est très ludique et ne présente aucune difficulté technique. D’où l’idée de rédiger cet article mi-récit mi-tutoriel.

Il y a quelques mois j’avais admiré le travail de Jesse Hinckman qui m’a inspiré. Il s’agit de bandes rayées sus pendues quelques centimètres devant une toile, cette disposition met particulièrement en valeur les jolies bandes rayées.

C’est cette idée qui m’a inspirée. J’ai donc ressorti mes chutes « Ananas » et cherché un morceau de soie peinte qui pourrait faire la toile de fond.

Choix des morceaux de tissus et préparation

Dans un premier temps j’ai réfléchi à la possibilité de faire des bandes rayées mais cela m’a semblé tuer un peu la richesse individuelle de mes chutes … j’ai donc testé des formes séparées ovales, rectangulaires etc. qu’il faudrait ensuite relier entre elles pour pouvoir les suspendre devant la « toile de fond ».

Finalement c’est la forme rectangulaire que j’ai retenue car plus valorisante pour mes chutes… avec une utilisation des motifs en horizontal !

Il n’y avait plus qu’à se lancer !!! J’ai réaliser un gabarit en carton évidé de façon à créer une fenêtre à la dimension souhaitée, en l’occurence : 14 cm de large sur 6 cm de haut.

Astuce : l’utilisation de ce type de gabarit ne sert pas qu’à dimensionner votre pièce ! Si c’était le cas il serait plus simple de se servir d’un crayon et d’une règle. Non l’intérêt principal est de pouvoir en déplaçant votre fenêtre sur votre tissu visualiser le contenu du rectangle 😉 . C’est particulièrement important si vous utiliser des tissus à motifs.

Il m’est apparu ensuite qu’il faudrait que mes rectangles aient une certaine tenue si je voulais les suspendre. J’ai donc décidé de les doubler avec une soie peinte et d’intercaler de le vsisline fixer au fer à repasser.

J’ai choisi de faire 3 bandes suspendues de 8 pièces chacune et ai donc découpé 24 rectangles en me servant de ma « fenêtre-gabarit » pour choisir les plus jolies zones dans mes chutes « Ananas » et de même dans mon morceau unique peint il y a plusieurs années qui m’a semblé correspondre à mon objectif.

Choix de la disposition

Les dispositions possibles dans ce type de travail sont très nombreuses. Bien sûr on peut laisser le hasard faire le choix … mais il est sans aucun doute plus intéressant d’explorer les possibilités et de découvrir celle qui valorisera le plus ce qui vous semble important.

Astuce : comme déjà indiqué dans d’autres articles, l’appareil photo est sans nul doute votre meilleur complice pour cette démarche ! Testez plusieurs dispositions, photographiez les, observez les et choisissez !!! Puis numérotez vos pièces (A1, A2,….A8 pour la 1ère colonne; B1 …à B8 pour la 2ème; C1 … à C8 pour la 3ème)

Montage et broderie

Le travail de broderie peut démarrer ! 😉 J’ai choisi d’assembler les 3 éléments de chacune de mes pièces par un point façon sashiko au fil blanc : en l’occurence 2 brins d’un fil de bambou et coton que j’aime beaucoup travailler car il est soyeux et « satiné ».

La seule difficulté technique est d’insérer pendant cette étape la petite cordelette qui reliera les pièces entre elles.

Astuce : commencez votre ligne de points jusqu’à la position désirée (ici 6 cm) ; décollez doucement la dernière couche; insérez la 1ère branche cordelette et refaites quelques points; insérez la 2ème cordelette à la même distance que la 1ère (soit 6 cm dans notre cas). Attention également à la hauteur de la cordelette pour que cela soit bien symétrique. C’est important pour l’équilibre de vos pièces quand elles seront suspendues.

Pour le pourtour j’utilise le même fil de bambou-coton que j’ai teint avec de multiples nuances. J’en ai toute une collection. Je choisis pour chaque pièce le fil voulu. Je travaille avec 4 brins.

Progression du travail

Endroit et Envers

J’ai beaucoup aimé ce travail de broderie tout simple, ne demandant aucune conce ntration ni précision… avec ce plaisir d’observer ces couleurs, leurs complicités, leurs contrastes voire leurs heurts.

Chaque pièce achevée ajoutant sa personnalité aux précédents !

Résultat final …

Et bien sûr… vient au bout du compte le moment tant attendu où les 3 bandes peuvent être accrochées ensemble !!! Belle découverte bien mise en valeur par cette lumière chaude et le gentil souffle d’air de fin d’après-midi dans une petite crique de Grèce.


L’idée du « mobile-textile » vous plait ? Lancez-vous !

Voici un résumé des étapes.

1- choisissez des tissus qui vous plaisent

C’est le moment de laisser libre cours à votre imagination et votre créativité. Une seule règle l’envie de travailler ces tissus.

A vous de décider … mais rappelez-vous qu’ils ne doivent être ni trop fermes ni trop souples … du moins pour votre 1er mobile.

2- Préparez votre « fenêtre-gabarit »

Choisissez la forme de vos pièces. Pour un 1er mobile je vous conseille des carrés ou rectangles, voir ovales, formes symétriques pour faciliter l’équilibre de la suspension.

Si votre tissu a des motifs que vous souhaitez mettre en valeur, testez le futur rendu en déplaçant votre fenêtre-gabarit.

3- Découpez vos morceaux de tissus et de vsisline

Lors de la découpe prévoyez quelques mm supplémentaires : surtout si vous avez choisi de travailler autour de motifs. En tout état de cause pendant le travail de broderie le tissu peut glisser et on doit alors réaligner un petit peu pour broder le pourtour

4- Fixez au fer vos 2 morceaux de tissu avec la vlisline

C’est important de ne pas sauter cette étape car elle vous faciltera grandement les suivantes ! Vous pouvez ainsi vérifier si vos pièces auront la rigidité adéquate, si ce n’est pas le cas il faut passer à un support intermédiaire plus ferme mais qui doit tout de même pouvoir être brodé.

5- Testez diverses possibilités de dispostion

C’est d’autant plus important que vous aurez choisi des tissus différents pour confectionner vos pièces. (cf. Astuce appareil photo c-dessus)

6-Commencez le montage avec la broderie type sashiko

Retournez dans l’article ci-dessus pour les détails et conseils….

Et voilà pour la suite, prenez du plaisir !

N’hésitez pas à me contacter pour toute question.

Enfin, je serai très fière de rajouter à cet article les photos de votre réalisation !

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« Tea-Cosy », couvre-théière en tissu d’ameublement brodé à la machine.

Après ma première réalisation voici un autre exemple. Je ne reviens pas sur les étapes communes décrites en détail dans l’article précédent.

Ici pas de patchwork mais même objectif : obtenir un couvre-théière décoratif … on y retrouve la superposition de 3 couches : tissu extérieur, molleton et tissus de fond.

Sa caractéristique est d’utiliser du tissu d’ameublement brodé à la machine de motifs évoquant feuilles et fleurs avec des cotons ombrés.

Bien sûr vous pouvez broder à la main, et utiliser n’importe quel tissu pour l’extérieur!!!

Astuce : Par contre, n’oubliez pas qu’un couvre-théière est appelé à être lavé régulièrement … le thé est d’ailleurs un excellent pigment utilisé pour teindre. Il vous faut donc choisir des matières qui ne souffriront pas de lavages répétés.

N’oubliez pas de bien fixer les 3 couches par des coutures traversantes (quilting). Il vous faut également choisir un tissu pour recouvrir la zone de jonction et la base.

Tea-Cosy pour petite théière ( hauteur 28cm, largeur 28cm et diamètre 54cm)

A vous de jouer !!!

Toutefois si vous préfèrez vous pouvez acheter celui-ci 😉. Pour en savoir plus, allez sur notre boutique en cliquant sur l’image ci-dessus.


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« Tea-Cosy » : Couvre-Théière en patchwork brodé.

Une amie m’a demandé conseil pour la réalisation d’un tea-cosy, couvre-théière, bien utile pour conserver le thé au chaud. Nous voilà donc parties ! En fait s’agissant d’une première réalisation il me semble qu’il faut faire simple, ce qui n’empêche pas de travailler un peu le dessin et le décor si vous le souhaiter.

Je décris ici mon travail, mais l’objectif est de vous fournir des pistes … à toutes les étapes on peut (et il faut) improviser et s’approprier les techniques.

1- Le dessin

Il doit être simple : 2 formes carrées ou legèrement rectangulaires, avec les angles supérieurs arrondis. Attention aux dimensions : elles doivent s’adapter à la théière à laquelle elle est destinée. Ici pour ma petite théière japonaise j’ai découpé 2 rectangles de 28 cm de base et 22 cm de hauteur, et arrondi les 2 angles supérieurs.

Dessin et découpe

2- Le patchwork

Comme je viens de terminer mon patch « Triangles et Montagnes », j’ai trouvé amusant d’utiliser les mêmes tissus 😉.

Les 4 tissus

J’ai découpé plusieurs bandes de 4 cm de haut dans chacun des 4 tissus sélectionnés.

J’ai fait quelques essais de répartition avant de retenir la composition finale. Bien sûr, ici j’ai opté pour 2 faces identiques.

Astuce : comme c’est une étape majeure je prends le temps de tester les possibilités. Je fais des photos de chacune d’entre elles… je peux ensuite tranquillement les comparer et faire un choix éclairé

Les tests …

Pour éviter une trop grande régularité, toujours un peu monotone … j’ai choisi de réduire la hauteur de certaines bandes lors du montage. Attention à conserver la symétrie entre les 2 faces.

Astuce : pour éviter les mauvaises surprises, il vaut mieux réaliser à chaque étape la même chose immédiatement pour la 2ème face.

3- Le matelassage

S’agissant d’un objet destiné à garder la chaleur, le matelassage est important. J’utilise la même technique que pour un patchwork classique : je confectionne mon sandwich avec mes 3 couches. Je superpose sur la forme rectangulaire découpée dans un tissu de fond, du molleton puis ma pièce de patch. Je fixe les 3 épaisseurs, et retaille la forme. Je renouvelle l’opération pour le 2ème côté.

Sandwich : patch-molleton-fond.

Par contre j’ai choisi de broder à la machine certaines bandes de tissus, me dispensant d’un quilting classique.

Broderie machine de certaines bandes.

Astuce :Attention lors de votre travail si vous avez choisi de faire quelque chose de symétrique.

4- Le montage

Il s’agit d’assembler les 2 faces. Attention à bien positionner le tout : envers contre envers ! ensuite une simple couture à plat sur tout le long en suivant les courbes fait l’affaire.

Il faut ensuite faire les finitions, et recouvrir les bordures de la base et la couture de l’ensrmble. D’autre part classiquement les tea cosy sont dotés d’un petit cordon pour être accrochés.

Ici j’ai choisi d’utiliser 2 des tissus du patch pour recouvrir les bordures et faire une petite attache. Mais bien sûr on peut utiliser un biais tout prêt qui sera plus facile à poser.

Bandes de tissus pour confectionner les bordures
Confection des bordures.

5- Le résultat

Et voilà le mien :

Détail.
« Tea cosy » en fonction pour petite théière japonaise. Dimensions : diamètre 16 cm/hauteur 22 cm

A vous de jouer !!!

Toutefois si vous préfèrez vous pouvez acheter celui-ci 😉. Pour en savoir plus, allez sur notre boutique en cliquant sur l’image ci-dessus.