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Peinture sur voile en itinérance : quelques astuces

Loin de mon atelier j’ai cependant besoin de peindre des fonds qui recevront mes “Algues structurées”. Et de plus, j’ai envie de peindre sur un voile très léger…

Quand je suis dans mon atelier je tends ma pièce sur un cadre, ce qui permet d’éviter le contact avec un quelconque support et réduit les risques de diffusion intempestive entre mes couleurs 😏.

Ici rien de tout cela 🙄, pour diminuer le risques de mélange de couleurs, il faut s’assurer que le voile ne bougera pas sur le support sur lequel il repose .

Dans mon cas un set de table en plastique… Je maintiens ma pièce de voile avec du simple ruban adhésif.

Il faut éviter de trop “gorger d’eau” la peinture pour limiter les mélanges malheureux des couleurs. Il est souvent souhaitable d’éponger avec un chiffon le trop plein de peinture…

Une fois la peinture réalisée, quand ma pièce est tendue sur un cadre je la laisse sécher tendue.

Ici, pas de cadre 🙄… Je transporte ma pièce peinte toujours fixée sur son support jusqu’à ce que je la suspende.

Il faut éviter que le voile ne se replit sur lui-même. Je le suspends donc avec 4 épingles à linge : 2 dans sa partie supérieure, 2 dans sa partie inférieure.

On peut aussi le faire sécher à plat sur un séchoir si on craint les effets d’éventuels écoulements en position verticale, mais il faut là encore bien disposer 4 épingles aux 4 coins.

Pour mémoire les “couleurs mouillées” sont toujours plus foncées qu’une fois “sèches”. Si c’est une évidence pour tous les tissus cela l’est d’autant plus que le tissu est léger… Et donc pour le voile de coton il ne faut surtout hésiter à forcer sur les couleurs 😏.

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