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À la recherche de motifs pour un Mola.

Certains de mes voiles peints évoquent l’eau, ses vaguelettes… Ne pouvant les broder des jours durant compte tenu de leur fragilité j’ai pensé recourir à la technique du Mola si plaisante.

Le principe est de recouvrir l’ensemble de la pièce et d’évier certaines zones au fil de l’avancée de la broderie et seulement à ce moment là. J’avais utilisé cette technique pour la réalisation de mes vitraux-textiles “Hexagones” et ma série “Poupées russes”. J’en garde le souvenir du plaisir de découvrir le tissu de fond et des surprises lors de chaque évidement !

Pour commencer il faut une grande feuille de papier

Munie d’une feuille de papier blanc de la taille de ma pièce, me voilà à la recherche des formes à évider. Je commence par fixer ma feuille avec du ruban adhésif sur ma planche à découper.

Une fois celles-ci dessinées je les découpe de manière à pouvoir imaginer en disposant cette feuille et ses “fenêtres” ce que donnerait un Mola avec mon tissu peint comme fond.

À ce stade nous n’en sommes qu’à la recherche des motifs d’une “grille”. Pour le choix il faut se projeter avec un tissu de dessus qui sera adapté au tissu de fond, celui qui est à mettre en valeur !

En l’occurrence pour moi ce sera un fond bleu uni, certainement bleu nuit…

Bien évidemment il faut un certain nombres d’essais infructueux avant de trouver ce qui convient.

Plusieurs essais…

Ici par exemple mon “dessus” en papier est trop grand pour mon “fond” : résultat tout est à reprendre.

Et c’est tant mieux car mon esquisse initiale ne me convient pas. Il faut que je dispose mes motifs différemment.

Astuce : il ne faut pas oublier l’étape de la mesure de la zone “utilisable” de la pièce de fond. Ainsi sur la feuille de papier on commence par dessiner cette zone et on travaille qu’à l’intérieur de celle-ci. Cela évite les mauvaises surprises 😏

À suivre…

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“Le Carrelage du Presbytère”

Un joli carrelage au graphisme inspirant !

Graphisme intéressant

Choix des tissus et préparation

Ici je me suis servie d’une vieille nappe damassée et des bandes de vieux galons teints dans des tons voisins.

Quelques soient les tissus que vous choisirez, la préparation débute par la  découpe  des bandes aux bonnes dimensions. Ici, mes bandes font 6 cm de hauteur pour les carreaux rectangulaires de mon carrelage. Mon galon quant à lui mesure 3,5 cm de large.

Puis il vous faut découper vos bandes pour former  vos carreaux rectangulaires de 10 cm de longueur sur 6 cm de largeur.  Les petits carreaux entre les rectangles sont des carrés de 3,5 cm de côté.

Vieille nappe en coton damassé et vieux galon teints

Astuce : il est toujours utile de commencer par tester son idée et l’affiner en réalisant schémas sur papier puis échantillons … cela vous évitera beaucoup de désillusions

Réflexion en cours : échantillon

Carreaux rectangulaires : organisation de la disposition

Une fois vos carreaux rectangulaires découpés, une étape intéressante est de trouver une disposition qui vous inspire ! Si tous vos carreaux sont d’une couleur uniforme cette étape n’a pas lieu d’être, mais si comme moi vous avez choisi des tissus de couleurs ou de motifs différents, c’est important de tester un certain nombre de possibilités. C’est souvent ce qui va donner à un petit plus à l’ensemble.

Astuce : servez vous de votre appareil photos ! C’est un excellent moyen de réaliser vos différentes compositions. Vous pouvez ainsi facilement les comparer. Une fois votre choix arrêté vous n’avez plus qu’à recomposer à l’identique en suivant votre modèle.

Assemblage des blocs

L’assemblage comme toujours est une étape très gratifiante où l’on voit se concrétiser peu à peu notre projet.

Assemblage en cours

Pour représenter les  joints, j’ai choisi du fil à tricoter composé de soie et laine bleu-gris, que j’ai fixer sur l’endroit de l’ouvrage selon la technique de la soutache. Ceci permet de donner une cohérence à l’ensemble et de rehausser l’effet «  carrelage ».

Confection des joints

Encadrement et Quilting

Il convient ensuite de réaliser  « l’encadrement » et le quilting.

Pour le fond et l’encadrement j’ai choisi une popeline bordeaux que j’ai disposée sous le patchwork de taille supérieure. Après avoir inséré entre les 2 un molleton de bambou, j’ai replié les bords de popeline sur le dessus du patchwork comme un ourlet.

Pour le « quilting » des mini-blocs j’ai retenu des  lignes de points type sashiko, avec des brins de bambou-coton que j’avais teints au préalable dans des tons de bordeaux.

Quilting façon sashiko
Tenture finalisée (72×62 cm)

Si ce travail vous plaît mais que vous n’êtes pas prêt ou prête à vous lancer, sachez qu’il est disponible à la vente. Rendez-vous sur ma boutique

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Portfolio

Pour mieux vous permettre de suivre l’évolution de mes travaux j’ai initié une autre approche … en créant un Portfolio. En effet la rédaction d’articles expliquant mes démarches et astuces est très chronophage, bien qu’intéressante, et de ce fait limitée… Les articles de ce blog ne représentent ainsi que quelques unes de mes réalisations.

Mon PORTFOLIO sera plus représentatif !

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“Carrés et Montagnes”: Envers du décor et Sashiko

Il était une fois un projet inabouti …

Il y a 20 ans j’avais envisagé de réaliser un patch en utilisant les formes géométriques, triangulaires des sommets. Pour les tons, il me semblait que bien souvent les paysages de montagnes sont tout de nuances de bruns, verts, parfois dorés. J’ai donc eu l’idée de peindre de la “soie” (ou plutôt un ersatz de soie) dans ces couleurs et d’y ajouter des touches plus lumineuses et colorées, assez improbables…

Soie peinte
Patchwork de petits carrés

A l’époque j’avais peu de temps, et j’avais un peu bâclé ce patch monté à la va-vite à la machine… donc déçue il a végété au fond d’un placard jusqu’en ce début d’année 2019.

Le projet de le recycler et le mener à son terme a germé car je trouve ces morceaux de soie peinte très intéressants. Je l’ai entièrement démonté et remonté à la main de façon soignée pour aboutir à un tableau assez surprenant.

J’ai ensuite décidé de le traiter non comme un patch à quilter de façon classique mais, comme un support pour le broder selon la méthode des petits points blancs japonais, autrement dit prendre le plaisir d’associer montagne, soie peinte et sashiko.

Pour cette étape je me suis servie d’un joli tissu bleu pétrole profond comme fond et me suis lancée dans la broderie … de façon inattendue j’ai créé des lignes du sommet des monts s’évasant vers le bas des pentes. Vous vous demandez sans doute pourquoi j’utilise l’expression “de façon inattendue”, eh bien tout simplement car le sashiko permet de telles surprises, c’est un peu l’équivalent d’une écriture automatique … nous nous laissons guider par le geste.

Et, la véritable surprise a été de découvrir que tous ces petits points blancs dessinaient à l’envers de jolis monts abstraits.

Et me voilà avec un tableau imprésentable car réversible … sauf à le suspendre dans un passage !

Ces derniers mois je prends beaucoup de plaisir à ressortir de mes placards mes projets inaboutis, mes restes de tissus et autres fibres teintes etc. de ces 30 dernières années, pour leur redonner une nouvelle vie. Mener à son terme un projet ancien inabouti, n’est pas vraiment l’expression adaptée, car après tant d’années mes idées, et surtout mes “moyens” ont beaucoup évolué, parallèlement à l’acquisition de nouvelles méthodes et techniques de travail.

Ainsi il est clair que ce tableau réversible “Carrés et Montagnes” n’aurait pas vu le jour sous cette forme il y a 20 ans quand il était en début de gestation. Il aurait sans doute eu les caractères d’un patchwork avec matelassage et quilting classique.

“Carrés et Montagnes” : Tableau peint et Sashiko (70×98 cm)
“Carrés et Montagnes” – Envers du décor Sashiko (70x98cm)
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“Carrés et Montagnes”: Tableau peint et Sashiko

Il était une fois un projet inabouti …

Il y a 20 ans j’avais envisagé de réaliser un patch en utilisant les formes géométriques, triangulaires des sommets. Pour les tons, il me semblait que bien souvent les paysages de montagnes sont tout de nuances de bruns, verts, parfois dorés. J’ai donc eu l’idée de peindre de la “soie” (ou plutôt un ersatz de soie) dans ces couleurs et d’y ajouter des touches plus lumineuses et colorées, assez improbables…

Soie peinte
Patchwork de petits carrés

A l’époque j’avais peu de temps, et j’avais un peu bâclé ce patch monté à la va-vite à la machine… donc déçue il a végété au fond d’un placard jusqu’en ce début d’année 2019.

Le projet de le recycler et le mener à son terme a germé car je trouve ces morceaux de soie peinte très intéressants. Je l’ai entièrement démonté et remonté à la main de façon soignée pour aboutir à un tableau assez surprenant.

J’ai ensuite décidé de le traiter non comme un patch à quilter de façon classique mais, comme un support pour le broder selon la méthode des petits points blancs japonais, autrement dit prendre le plaisir d’associer montagne, soie peinte et sashiko.

Pour cette étape je me suis servie d’un joli tissu bleu pétrole profond comme fond et me suis lancée dans la broderie … de façon inattendue j’ai créé des lignes du sommet des monts s’évasant vers le bas des pentes. Vous vous demandez sans doute pourquoi j’utilise l’expression “de façon inattendue”, eh bien tout simplement car le sashiko permet de telles surprises, c’est un peu l’équivalent d’une écriture automatique … nous nous laissons guider par le geste.

Et, la véritable surprise a été de découvrir que tous ces petits points blancs dessinaient à l’envers de jolis monts abstraits.

Et me voilà avec un tableau imprésentable car réversible … sauf à le suspendre dans un passage !

Ces derniers mois je prends beaucoup de plaisir à ressortir de mes placards mes projets inaboutis, mes restes de tissus et autres fibres teintes etc. de ces 30 dernières années, pour leur redonner une nouvelle vie. Mener à son terme un projet ancien inabouti, n’est pas vraiment l’expression adaptée, car après tant d’années mes idées, et surtout mes “moyens” ont beaucoup évolué, parallèlement à l’acquisition de nouvelles méthodes et techniques de travail.

Ainsi il est clair que ce tableau réversible “Carrés et Montagnes” n’aurait pas vu le jour sous cette forme il y a 20 ans quand il était en début de gestation. Il aurait sans doute eu les caractères d’un patchwork avec matelassage et quilting classique.

“Carrés et Montagnes” : Tableau peint et Sashiko (70×98 cm)
“Carrés et Montagnes” – Envers du décor Sashiko (70x98cm)

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“Patch aux 400 Couleurs”

Voici les étapes qui m’ont permis de réaliser ce patchwork… Rien de bien compliqué pour un travail intéressant et un rendu qui me plait beaucoup.

Détail

Il y a un certain nombre d’années j’avais découpé découpé un article de Martine Cade-Moret dans la revue “Les Nouvelles du Patchwork” (N°122). Elle montrait comment réaliser un très beau patch, sans difficulté technique puisque ne faisant appel qu’à la juxtaposition de bandes rectangulaires pour former les blocs. Non, le véritable challenge se trouvait ailleurs : trouver 400 morceaux de tissu de couleurs différentes. Il s’agit d’utiliser des chutes de tissus accumulées au fil du temps.

Modèle de Martine Cade-Moret.

Choix des tissus et préparation

C’est ce qui m’avait plu, outre le résultat très intéressant bien sûr. J’y ai rajouté ma touche personnelle en décidant de chercher ces 400 couleurs uniquement parmi les tissus que nous avons teints au fil des années ma maman et moi.

Suivant les conseils de Martine Cade-Moret, j’ai préparé dans ces chutes de tissus 400 rectangles de 3 cm sur 6 cm. C’est cette étape qui a été la plus compliquée : collecter 400 morceaux différents n’est pas si simple.

Pour le fond j’ai choisi un tissu légèrement “moucheté” moutarde dans lequel j’ai préparé 800 rectangles de 1,5 cm sur 6 cm. Astuce : bien que le nombre de 800 soit impressionnant, la technique de découpe de longues bandes de 1,5 cm de large que l’on divise dans un second temps en pièces de 6 cm de long est très efficace.

Création et tri des 400 “mini blocs”

Vient ensuite la réalisation des 400 “mini blocs” formés d’un rectangle de couleur inséré entre 2 bandes de tissu de fond. Et voilà la partie un peu fastidieuse terminée. Les étapes suivantes sont plutôt ludiques : tri par gammes de couleurs, assemblage des “mini blocs” par 4, etc.

Pour le tri par gammes de couleurs j’ai profité de l’aide de mes petits-enfants. Nous avons d’abord réparti les 400 “mini blocs” dans des bacs selon leur couleur. Puis nous les avons appliqué avec des épingles sur des morceaux de molletons en les juxtaposant tels qu’ils se présentaient.

Composition des motifs

J’ai ensuite travaillé à partir de ces plaques de molletons pour composer mes blocs de 4 “mini blocs”.

Avant l’assemblage des blocs obtenus en bandes, un important travail de tests est nécessaire afin de trouver une disposition relative des blocs qui vous plaise : tant entre 2 ou 4 blocs juxtaposés qu’au plan global ! Et si c’est trés amusant et intéressant cela devient vite casse-tête, il y a toujours des endroits dans votre composition qui vous heurtent, ou au contraire les choix vous sont trop difficiles …

Astuce : servez vous de votre appareil photos ! C’est un excellent moyen de réaliser vos différentes compositions. Vous pouvez ainsi facilement les comparer. Une fois votre choix arrêté vous n’avez plus qu’à recomposer à l’identique en suivant votre modèle.

Assemblage des blocs

L’assemblage comme toujours est une étape très gratifiante.

Encadrement et Quilting

Il convient ensuite de réaliser “l’encadrement” … et le quilting.

Pour le quilting des “mini blocs” j’ai retenu celui proposé par Martine Cade-Moret. J’ai bien aimé le réaliser car cela permet de profiter pleinement des tons, mélanges et couleurs et autres motifs.

Pour le quilting du cadre j’ai préféré les lignes paralélles.

Si vous étiez intéressé-e sachez qu’il est disponible à la vente. Rendez vous sur la page “Boutique”

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“Tea-Cosy” : Couvre-Théière en patchwork brodé.

Une amie m’a demandé conseil pour la réalisation d’un tea-cosy, couvre-théière, bien utile pour conserver le thé au chaud. Nous voilà donc parties ! En fait s’agissant d’une première réalisation il me semble qu’il faut faire simple, ce qui n’empêche pas de travailler un peu le dessin et le décor si vous le souhaiter.

Je décris ici mon travail, mais l’objectif est de vous fournir des pistes … à toutes les étapes on peut (et il faut) improviser et s’approprier les techniques.

1- Le dessin

Il doit être simple : 2 formes carrées ou legèrement rectangulaires, avec les angles supérieurs arrondis. Attention aux dimensions : elles doivent s’adapter à la théière à laquelle elle est destinée. Ici pour ma petite théière japonaise j’ai découpé 2 rectangles de 28 cm de base et 22 cm de hauteur, et arrondi les 2 angles supérieurs.

Dessin et découpe

2- Le patchwork

Comme je viens de terminer mon patch “Triangles et Montagnes”, j’ai trouvé amusant d’utiliser les mêmes tissus 😉.

Les 4 tissus

J’ai découpé plusieurs bandes de 4 cm de haut dans chacun des 4 tissus sélectionnés.

J’ai fait quelques essais de répartition avant de retenir la composition finale. Bien sûr, ici j’ai opté pour 2 faces identiques.

Astuce : comme c’est une étape majeure je prends le temps de tester les possibilités. Je fais des photos de chacune d’entre elles… je peux ensuite tranquillement les comparer et faire un choix éclairé

Les tests …

Pour éviter une trop grande régularité, toujours un peu monotone … j’ai choisi de réduire la hauteur de certaines bandes lors du montage. Attention à conserver la symétrie entre les 2 faces.

Astuce : pour éviter les mauvaises surprises, il vaut mieux réaliser à chaque étape la même chose immédiatement pour la 2ème face.

3- Le matelassage

S’agissant d’un objet destiné à garder la chaleur, le matelassage est important. J’utilise la même technique que pour un patchwork classique : je confectionne mon sandwich avec mes 3 couches. Je superpose sur la forme rectangulaire découpée dans un tissu de fond, du molleton puis ma pièce de patch. Je fixe les 3 épaisseurs, et retaille la forme. Je renouvelle l’opération pour le 2ème côté.

Sandwich : patch-molleton-fond.

Par contre j’ai choisi de broder à la machine certaines bandes de tissus, me dispensant d’un quilting classique.

Broderie machine de certaines bandes.

Astuce :Attention lors de votre travail si vous avez choisi de faire quelque chose de symétrique.

4- Le montage

Il s’agit d’assembler les 2 faces. Attention à bien positionner le tout : envers contre envers ! ensuite une simple couture à plat sur tout le long en suivant les courbes fait l’affaire.

Il faut ensuite faire les finitions, et recouvrir les bordures de la base et la couture de l’ensrmble. D’autre part classiquement les tea cosy sont dotés d’un petit cordon pour être accrochés.

Ici j’ai choisi d’utiliser 2 des tissus du patch pour recouvrir les bordures et faire une petite attache. Mais bien sûr on peut utiliser un biais tout prêt qui sera plus facile à poser.

Bandes de tissus pour confectionner les bordures
Confection des bordures.

5- Le résultat

Et voilà le mien :

Détail.
“Tea cosy” en fonction pour petite théière japonaise. Dimensions : diamètre 16 cm/hauteur 22 cm

A vous de jouer !!!

Toutefois si vous préfèrez vous pouvez acheter celui-ci 😉. Pour en savoir plus, allez sur notre boutique en cliquant sur l’image ci-dessus.

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Triangles et Montagnes

Une amie a souhaité s’initier au patchwork. Excellente idée, mais où commencer ? 🤔 Nous avons feuilleté quelques revues et flâné sur internet. Son choix s’est porté sur une composition évoquant les montagnes et leurs crêtes souvent triangulaires avec des lignes parallèles.

Pour moi, voilà l’occasion de revenir aux fondamentaux. Cela ne peut pas faire de mal de temps en temps 😉.

La montagne et ses formes géométriques

1- Le dessin.

Nous avons décidé que notre motif de base serait le triangle équilatéral. Une feuille, un crayon, une règle …. et de la patience pour réaliser une grille et faire plusieurs essais.

La grille et les reliefs.
Premier essai : idée générale.
Triangles contrastés pour des reliefs bicolores.
Plus simple, plus lumineux !

Une fois satisfaites de ce dessin, nous avons choisi la dimension finale souhaitée et décidé que nos triangles équilatéraux feraient 6 cm de côté.

2- Les triangles de tissus.

Découpe un peu fastidieuse … plus de 320 triangles.

Astuce : commencer par découper une douzaine. C’est suffisant pour la partie ludique !

Eh oui, une phase très amusante consiste à tester différentes combinaisons.

Il convient d’installer les différentes pièces “en situation” pour choisir la répartition des couleurs. Il faut épingler les pièces sur un vieux molleton de coton par exemple. Plusieurs essais seront nécessaires. Il vous faudra peut-être laisser maturer quelques jours …

Une chose est sûre, l’épinglage doit être soigneux, car il garantira la progression régulière et sans mauvaise surprise lors de l’assemblage.

Premiers essais.
Cela prend forme …
Les voilà tous en place, il reste à les assembler !

3-L’assemblage

La façon la plus facile est de réaliser l’assemblage des triangles par bandes horizontales… bien sûr ce n’est qu’un conseil !

Le résultat final dépend de la précision de la coupe des triangles et des coutures..

Chaque bande horizontale est cousue avec la précédente en positionnant précisément les angles des triangles.

Un certain d’heures, et de jours plus tard ! Moi j’ai triché, je me suis servie de ma machine, mais mon amie travaille dans les règles de l’art : à la main.

Le Top terminé et bordé.

4- Le quilting

Il m’aura fallu 27 ans pour me libérer du dogme qui veut que le quilting ne peut être que fait main. Je dispose d’une machine qui propose la fonction “quilting façon main”, je me suis donc lancée ! Après quelques essais décevants j’ai réussi …

Quilting en cours.

Encore quelques heures de travail et voici :

Patchwork “Triangles et Montagnes”
(dimensions 76×84 cm)

Voilà, à vous de jouer ! 😉

Si toutefois vous préférez, vous pouvez aussi l’acheter sur notre boutique. Pour en savoir plus, cliquez sur l’image ci-dessus.